Mon livre Ce que savent nos rêves, exploration et symbolique est disponible sur Amazon.fr en version papier ou e-book.
Comme je ne suis pas très douée pour la promo, je laisse les copines en présenter le contenu:
« Nous sommes de l’étoffe dont sont faits nos rêves » écrivait Shakespeare, comme s’il nous invitait déjà à ne pas dissocier nos vies conscientes de celles que nous menons dans nos rêves, à considérer que nos rêves ne nous définissent pas moins que nos actes supposés réels. Les rêves, en effet, font partie intégrante de nos vies. Y prêter attention, exercer sa mémoire à leur être fidèle, sans transposition ni jugement, les transcrire dans une langue qui s’efforce d’être juste, voilà l’expérience que nous livre ce texte et à laquelle il nous invite, peut-être. Loin de l’approche psychanalytique ou des systèmes d’interprétation qui ont tendance à les figer, cette étude se compose d’un ensemble de récits ou de tableaux de rêves personnels. L’autrice nous livre cette matière intime puis l’examine. Pourquoi cette émotion qui surgit soudain? D’où viennent ces images insistantes? Qu’est-ce qui fait signe? Qu’est-ce qui fait sens? Ce texte ne défend aucune thèse. Si c’est un essai, c’est selon le sens que Montaigne donnait à ce mot : celui d’exercice. Exercice d’écriture, exercice de pensée, une pensée orientée vers la connaissance de soi.
A. Bras-Pervès
Dans Ce que savent nos rêves Catherine Tanguy nous invite à cheminer sur l’itinéraire qui l’a amenée, au fil des années, obstacles, lectures et rencontres, à élaborer un rapport particulier au monde des rêves. De l’intime au collectif, du récit de songes aux hypothèses théoriques, elle déploie pour nous un univers plein de richesses et d’intérêt.
J. Visioli
Après avoir cherché la guérison à l’extérieur, Catherine Tanguy a repris une démarche d’introspection entamée dès l’adolescence, l’interprétation de ses rêves. Parce que, quelle que soit notre vie, c’est en nous et avec nous-mêmes que nous pouvons apprendre à être mieux, au mieux.
Vous la lirez ici recueillant ses rêves, se laissant porter par les associations, les analogies, se faisant confiance pour faire de ces fragments nocturnes des petits cailloux. Pour retrouver non pas sa maison mais son centre, son point d’équilibre, elle tente de sonder le passé, de placer chaque souvenir à sa juste place, de lui trouver un sens qui n’est pas celui qui est inclus dans le souvenir mais un sens qui correspond à la personne qu’elle est au présent, un sens qui s’éclaire du chemin parcouru et éclaire d’espoir celui qui est à venir.
Elle accepte, pour y parvenir, d’ouvrir le rêve en toute confiance, avec ce qu’il a d’inquiétant, de dérangeant, de déroutant; elle sait qu’il est un langage codé, qu’il prend des chemins de traverse, qu’il ne signifie jamais au sens littéral. Il donnera les clés d’un paysage intérieur si on a le courage de lui faire place.
Catherine Tanguy écrit à la première personne, c’est bien son expérience personnelle qu’elle livre ici, sans en faire une prescription. Elle nous confie ce qu’elle a compris, par exemple « qu’il faut lâcher la peur de ne pas savoir pour faire confiance à notre propre logique interne »; elle le fait avec une grande sincérité, dans un geste de partage de ce qui lui est parfois très intime. Elle nous ouvre un espace de réflexion. En effet l’intérêt majeur de ce texte est de nous dire que chacun peut construire son dialogue avec lui-même, son passé, son avenir.
A-C Reguerre