Tous les articles par marie

Bibliothèque des Justices, juin 2014

Le centenaire de la guerre 14-18 a motivé le choix du thème retenu cette année. Dans ces conditions, le danger était d’arriver avec des idées toutes faites et un texte écrit d’avance. Les propositions d’activités se sont chargées de brouiller les pistes et ont donné lieu à des textes très créatifs, alliant auto-portraits et récits de vie, mais aussi humour et imaginaire débridé.

Collège de Thouarcé, hiver 2013-2014

De novembre à février, à raison d’une séance par mois, les élèves de troisième A du collège de Thouarcé se sont penchés sur l’écriture du « je ». Les activités de groupe ont alterné avec des recherches individuelles. L’ensemble des textes a été réuni dans un recueil remis à chaque participant et certains extraits ont été exposés sous des formes inventives dans le centre de documentation.

Quelques extraits :
« Mes mains sont petites, j’ai du vernis qui est un peu écaillé sur mes ongles mais mes mains sont douces et mes doigts sont fins.
Sur mes mains, j’ai toujours des traces de stylo car je n’arrive pas à écrire sans m’en mettre partout.
Sur le majeur de ma main droite, j’ai depuis toute petite une bosse qui est une boule d’écriture. »
« Mes mains
Avec elles, je joue, je mange, je me réchauffe. Je les ouvre pour donner, réconforter, aider. Je les ferme pour dire que je suis en colère ou pour m’appuyer dessus quand je m’ennuie. Mes mains sont moites, potelées et j’ai une marque sur l’articulation de mon index droit. Mon auriculaire m’aide à me gratter dans les oreilles. Je fais quelquefois un doigt d’honneur. Je lève mon pouce pour dire que c’est bien ou je le baisse pour dire que ce n’est pas bien. Avec mes mains, j’écris. »

Collège Felix Landreau, février-mars 2015

Le défi consistait, en quatre séances d’une heure à peine, à composer des textes suffisamment aboutis pour être présentés au public. Certains d’entre eux ont en effet été mis en voix lors de la « Soirée des Talents » qui permet aux élèves de donner un aperçu tant sportif, que musical et créatif du travail effectué tout au long de l’année.

Un des textes retenus avait pout titre « Un réveil agité » et montrait un jeune homme émergeant du sommeil dans un lieu inconnu.

Quelques extraits d’autres textes:

« Si j’étais l’eau, je serais un petit torrent, je ruissellerais de partout. Je ne me prendrais jamais la tête. D’ailleurs quelle tête pourrais-je prendre ? Je m’évaderais les beaux jours, je m’évaporerais et les jours orageux, je retomberais dans mon ruisseau préféré.
Si j’étais l’eau, je serais une goutte, j’essayerais de m’échapper des vases dans lesquels on m’enfermerait.
Si j’étais l’eau, je serais la flaque dans laquelle sautent les enfants qui essaient d’éclabousser leurs copains. » (Benjamin)

« Si j’étais l’eau, je serais une goutte. Une goutte d’eau pas comme les autres. Une goutte d’eau magique qui soignerait les gens.
Si j’étais l’eau, je serais de la glace, mais de la glace sur le sol d’une patinoire pour sentir le glissement des patins qui craquent la glace si belle et épaisse.
Si j’étais l’eau, je serais la mer qui frapperait les rochers des côtes et qui viendrait couler sur le sable doré et doux de cette plage.
Si j’étais l’eau, je serais la vague des surfers et je les ferais tomber à l’eau. »                                   (Timon)
 

Bibliothèque des Justices, mars 2013

Le samedi 23 mars 2013 une douzaine d’adultes et d’enfants se sont réunis à la bibliothèque du quartier des Justices pour un atelier d’écriture. Il s’agissait de valoriser le potager installé au pied du bâtiment. Les textures et les odeurs des plantes ont fourni la principale source d’inspiration. Quelques morceaux choisis ont ensuite pris place au milieu des fleurs et des légumes.

Atelier régulier

Depuis septembre 2009 un atelier régulier réunit des personnes de tous âges autour de l’écriture. Certains ne restent qu’une année tandis que d’autres sont présents depuis le départ. Au fil du temps un véritable lien s’est tissé entre les participants et cela a permis de se lancer sans crainte dans les projets les plus inattendus.

Un grand merci à celles qui dès le début m’ont fait confiance et auprès de qui j’ai pu prendre mes marques dans ma nouvelle activité.

« Je souhaiterais pour toi ma belle
Que la vie te prenne dans son jeu
Bien sûr tu lui paieras la gabelle
Mais ta jeunesse rit encore dans tes cheveux » (Marie-Odile)